Le monde fête les 175 ans d’un symbole linguistique

Quel est le produit américain le plus célèbre devant le Coca Cola ?

C’est l’abréviation « O.K. », la plus symbolique de l’Amérique du nord, devenue universelle en 175 ans. Les deux lettres arrivèrent en Europe avec les troupes américaines au cours de la seconde guerre mondiale.

 

Considéré à tort comme une expression, OK devient un mot grâce à cette ortohgraphe : « okay ». Phonéthiquement, le résultat est le même.

Le sens littéral est « tout va bien » ou « correct ». En français, on l'utilise pour renforcer une affirmation ou dire « d'accord ».

Plusieurs origines loin d’être OK

Il existe plusieurs origines supposées de l’étymologie OK dont certaines prennent leurs racines très loin du continent américain. Mais laquelle est authentique ?

 

L'hypothèse officielle est proposée par les travaux de recherche d’Allen Walker Read dans les années 60 : 1839 ux États Unis. Le journal le plus populaire de l’époque, le Boston Morning Post (Boston, Massachusetts) aurait utilisé le premier le fameux OK pour l’un de ces articles. L'expression « all correct » (tout est correct) aurait été interprétée comme « oll correct ».

 

La deuxième version, la plus probable, daterait de la guerre de sécession (1861-1865) : à l'établissement de rapports quotidiens, des soldats parcouraient les champs de bataille. Et lorsqu’aucun mort n’avait été recensé, ils portaient la mention OK signifiant « zero killed ». En anglais, le zéro se prononce « O ».

 

À moins que l'origine vienne du mot finnois « oikea » qui veut dire « correct ».

 

L'ascendance provient peut-être de l’allemand « Ohne Kommentar » écrit par les immigrants qui n'avaient rien à signaler.

 

Puis, un grain de sel des dockers grecs employés dans le port de New York vient bousculer les variantes. Ils écrivaient OK « ola kala » signifiant « c'est bon » sur les caisses bonnes à expédier.

 

Sans oublier les indiens d'Amérique du Nord avec la transcription phonétique d'une expression « okeh » signifiant « d'accord » et reprise par le colons européens.

 

Le dictionnaire britannique Oxford privilégie la première hypothèse reprise par Le Petit Robert français.

C’est OK dans l’art populaire

C’est le personnage de Jacqouille la Fripouille incarné par Christian Clavier dans le film « Les Visiteurs » (1993) qui a popularisé le plus le mot « okay ».

Puis il faut remonter en 1980 pour retrouver le tout aussi célèbre « T’es O.K. », le tube d’Ottawan. Cela vous rappelle-t-il des souvenirs ? Vous avez probablement passé de bonnes soirées en dansant sur cette chanson...

Peut être que Catherine Lara vous inspire plus avec « Nuit magique » (1986).

Amusez-vous à compter les « O.K. » dans les paroles.

Concise et fonctionnelle, l’abréviation OK n’a pas fait l’Amérique, et encore moins le Monde. Mais elle a fortement contribué à l’universalisation du langage moderne. Encore faut-il l’employer avec modération.

Si aucune des explications pésentées ici ne vous convient , vous n’avez plus qu'à chercher un aïeul qui vivait au dix-neuvième siècle, okay !

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