Comment s’adapter aux écrits formels ?

Lorsque les écrits formels sont évoqués, on pense au style académique, généralement à la rédaction universitaire. Bien des domaines sont concernés. On se dit également : « Quelle horreur ! Comment vais-je m’en sortir ? »

Le langage soutenu corrobore la compréhension des phrases. Lorsqu’on se tourne vers une prose moins familière, nous frôlons déjà la précision de notre plume. Les mots bien ciblés influencent la clarté de notre texte. La cohérence des propos est fondamentale, car elle présente immédiatement au lecteur le but à atteindre.

La base est bien sûr d'identifier le destinataire. Un raisonnement net est en effet essentiel à faire preuve de bon sens et à démontrer votre objectif. Vous convaincrez alors plus aisément votre correspondant ou votre interlocuteur. Vous l’avez compris, il faut respecter un certain protocole. Le succès est à portée de main. Encore faut-il pouvoir le rencontrer. Une chose s’avère certaine : les écrits formels ne sont pas une simple formalité. Ils possèdent même une dimension relative à l’expertise linguistique. Attention à la peau de banane !

La concision des phrases s’avère fortement recommandée dans les écrits formels. Ne vous dispersez surtout pas dans des détails superflus. Allez à l’essentiel.

Soyez précis. Sélectionnez rigoureusement les termes afin de rédiger votre document. Faites un brouillon. Réfléchissez à des livres que vous avez lus. Reprenez-les et relevez des mots qui vous ont marqué. Entourez ceux que vous pourrez glisser dans votre texte. Utilisez des mots-clés, consultez le dictionnaire.

Un texte clair correspond parfaitement à la démarche formelle. Évitez les tics de langage, les anglicismes et les abréviations. Esquivez l’écriture inclusive, trop complexe pour le liseur. De plus, ce procédé « effaçant » toute trace de mots masculins ou féminins risque grandement de vous écarter des justes propos. Gardez une contenance générique.

La neutralité symbolise l’ADN des écrits formels. Le style doit être impersonnel. Bannissez évidemment les jugements de valeur et vos opinions.

Pour garder le style académique, vous devez remplacer les négations. En effet, le cerveau les assimile mal. Les tournures de phrases affirmatives, ce qu’on appelle les « paroles positives », possèdent un impact considérable sur la conscience. Elle influent de ce fait sur la pensée de votre interlocuteur lorsqu'il vous lit. Commencez par lister vos tournures négatives. Respirez un bon coup. Repérez ensuite les équivalents positifs et remplacez les négations. Obligez-vous à tourner vos écrits vers la positivité.

Il sera bien sûr indispensable d’uniformiser votre document sur les choix de mise en page et également de typographie. Choisissez une police d’écriture classique. Pensez à la touche finale : la formule de politesse.

L’écriture formelle s’utilise dans les universités, l’administration, la formation, la recherche d’emploi, la reconversion professionnelle, les domaines juridiques, scientifiques, techniques et commerciaux. Voici quelques document formels :

• Thèses

• Lettres de motivation

• Discours

• Correspondances officielles ou administratives (Ex. : lettres au juge ou au préfet)

Le climat autour des textes formels contraste avec celui du langage quotidien. La disparité entre ces deux situations peut désorienter. Écrire de manière formelle ou académique se révèle un exercice fastidieux et souvent démotivant. Évitez la peau de banane, soyez argumentatif. C’est article informel vous a-t-il mis sur la voie du bon sens ?

Bonne fête de la Toussaint... Ne faites pas trop de cauchemars.

Peu enclin à vous mettre à l'écriture formelle ? L’écrivain public peut vous aider dans la rédaction de vos courriers.

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