La relecture et la correction sont des étapes indispensables à la finalisation d’un document. Aucun auteur ne doit négliger cette phase essentielle à la crédibilité de ses contenus. Les lecteurs passeront leur chemin s'ils trouvent un ouvrage truffé de fautes d’orthographe ou de grammaire. Retravailler la syntaxe, traquer les bourdes, supprimer des passages de ses propres écrits est un exercice difficile.
Les coquilles ont leur place dans le jardin à Pâques (œufs), sur la plage ou dans une assiette (coquillages). Mais elles couleront inéluctablement votre thèse ou votre mémoire devant un jury. Imaginez un polar où les fautes meurtrières font tomber l’intrigue à l’eau. Imaginez encore une lettre de motivation aux erreurs démotivantes pour le recruteur. C’est pourquoi il est primordial de retravailler un texte avant de le présenter.
Pourquoi les fautes de frappe vous échappent-elles ?
Vous vous êtes sans doute déjà posé la question puisque vous lisez cet article. La cause vient du processus de généralisation lors d’une période d’écriture. L’attention se centre sur la complexité de la mission et ainsi faire passer les idées du mieux possible. Le cerveau relègue au second plan ou « généralise » les tâches plus aisées. Il y a aussi le principe de rivalité : la version que vous avez en tête ne correspond pas toujours parfaitement avec celle que vous tapez à l’écran. Ce phénomène conflictuel est tout-à-fait normal. De plus, vous connaissez déjà la trame exacte de votre texte. Vous faites inconsciemment l’impasse sur les détails les plus simples. Et il peut arriver parfois de faire un contre-sens ou de se contredire. Ces détails sautent en revanche aux yeux des lecteurs, parce qu’ils n'empruntent pas la voie de votre pensée, ce qui leur permet de se concentrer sur ce qui nous avait échappé. C’est pour cette raison que faire appel à un professionnel de l’écrit vous aidera. Il apporte un œil extérieur et expert tout en se mettant dans votre peau le temps du texte. Il ne fait donc pas le ces erreurs. La relecture en plusieurs fois et la correction éliminent les éventuelles autres fautes. Ce sont des atouts sur lesquels vous pouvez investir. Vous serez gagnant.
Les idées reçues, de très mauvaises conseillères
Les idées reçues conduisent bien souvent à une mauvaise interprétation de la réalité :
- « Je suis bon en orthographe et en grammaire, je peux donc corriger tout seul mon texte. Ce n'est pas si simple ! Par exemple : corriger un texte de plusieurs dizaines de pages exige une technique de lecture que seuls les professionnels possèdent. Si vous n'êtes pas formé à la correction de textes, il est probable que vous perdrez en efficacité au bout de 15 ou 20 minutes de lecture.
- « Mon expérience fait que je peux y arriver seul ». Méfiez-vous ! Vous avez l’expérience mais encore une fois, pas le recul. Se relire, oui, tout corriger seul, non.
- « Les correcteurs automatiques font tout le travail à ma place ». Pas du tout ! Les correcteurs intégrés à vos logiciels comme Word ou Open Office font le minimum. Ils laissent passer les tournures plus complexes. Il en est de même pour les correcteurs gratuits du web comme celui de Google qui ne déblaie que très partiellement le terrain. Les logiciels de correction payants sont quant à eux plus performants. Certains produits référents telles que Prolexis ou Antidote sont même utilisées par de nombreux professionnels du secrétariat indépendant, de l’édition et de la presse. Mais attention, ces logiciels ne sont que des outils qui ne remplacent pas l’intervention humaine. Il est fortement recommandé de ne pas vous en contenter pour vos travaux d’écriture importants.
Pour mesurer la valeur d’un correcteur professionnel, il faut bien entendu le solliciter. Il vous conseillera et vous gagnerez en confiance, même si vous êtes déjà un crack. Vous ne regretterez pas votre investissement, car c’est dans sont intérêt de vous satisfaire par l’excellence du service rendu. Faire appel à ces mains de l’ombre, c’est frapper à la porte du bon sens.
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